"O PCP tem sobrevivido num universo de excepção moral, relativizando-se a relação voluntária dos comunistas portugueses com todas estas ditaduras ou guerrilhas assassinas. Mas o PCP não é, não pode ser, ideologicamente inimputável. Ao fazer estes convites e ao receber estas delegações, o PCP não pode salvaguardar-se nos chavões do costume. Da próxima vez que os comunistas portugueses falarem de «direitos», da «liberdade» ou da «Constituição», deve soar o som da repressão e da vertigem totalitária em Cuba, na China e na Bielorússia, conjuntamente com os sequestrados nas selvas colombianas e os milhões mortos na Coreia do Norte. Num tempo de esquecimento, haja alguém que os lembre."
Tiago Barbosa Ribeiro, no Kontratempos.
4 comentários:
Tenhamos boa ou má opinião das organizações convidadas a verdade é que entram em Portugal de forma legal e não clandestina.A grande maioria dos partidos comunistas presentes são de países com quem Portugal mantem relações diplomáticas.Parece-me que há demasiado ruído á volta de um assunto a que a maioria das pessoas passa ao lado
Se vocês articulam toda uma campanha contra o PCP e a Festa do Avante, em que dizem todos o mesmo, não se queixem de eu colocar este comentário por toda a parte.
Começo por dizer que é absolutamente indecente e desonesto o truque aplicado este ano à Festa do Avante!.
No ano passado, «eram mesmo» as FARC, segundo alguns blogues.Agora passaram a embirrar com o PC da Colômbia que o Diário de Notícias, com grande autoridade e isenção, transformou no «braço político» das FARC.
Uma só pergunta: se, por acaso, o PT brasileiro fôr um dos muitos partidos sul-americanos que não condenam as FARC não deveria ser convidado pelo PCP para a sua Festa ?
Eu também lamento o rapto da Ingrid e desejo a sua libertação sobre a qual se pode ter essa esperança pois se julga que esteja viva.
Mas não deixem de ler este extracto de uma noticia no Le Monde online de 12.07.07:
«Un procès sans précédent vient de s'ouvrir à Birmingham, en Alabama. Une entreprise américaine, la compagnie minière Drummond, qui exploite du charbon dans le nord-est de la Colombie, est accusée d'avoir financé l'assassinat de trois syndicalistes colombiens en mars 2001. L'affaire est suivie de près par les milieux économiques : pour la première fois, une entité américaine pourrait être poursuivie pour des faits commis en territoire étranger.
Après la sélection des jurés, lundi 9 juillet, le tribunal fédéral de Birmingham a entendu, mercredi, les avocats. Le défenseur de la compagnie, William Jeffress, a tenté de remettre les faits dans leur contexte. Les syndicalistes "ne méritaient pas de mourir, a-t-il dit, mais ce sont trois hommes parmi des milliers de syndicalistes assassinés en Colombie".»
E reparem bem no que disse o mais que insupeito advogado americano : «milhares de sindicalistas».
Para estes não há qualquer esperança pois estão debaixo de sete palmos de terra.
Não quererão V.Exas. mais o Diário de Notícias ter uma palavrinha de solidariedade para com as suas famílias ? O PCP da Colômbia está farto de as ter e não poucos dos seus militantes e dirigentes estão nesses milhares de sindicalistas mortos (e não foram as FARC que os mataram).
Haja um pouco de pudor.Se quiserem mantenham a campanha pela libertação de Ingrid Bettancourt .
Mas não vos ficava mal lançarem uma campanha exigindo ao PSD, ao CDS e ao PS que reclamem do Governo de Uribe a pronta responsabilização e julgamento dos executantes e mandantes dos assassinatos na Colômbia de «milhares de sindicalistas».
Espero ter dado algum contributo para uma visão mais concreta e informada: http://ocastendo.blogs.sapo.pt/39388.html e seguintes (série "já cá faltava...")
Une firme américaine accusée d'avoir
fait assassiner trois syndicalistes en Colombie
LE MONDE 12.07.07
Un procès sans précédent vient de s'ouvrir à Birmingham, en Alabama. Une entreprise américaine, la compagnie minière Drummond, qui exploite du charbon dans le nord-est de la Colombie, est accusée d'avoir financé l'assassinat de trois syndicalistes colombiens en mars 2001. L'affaire est suivie de près par les milieux économiques : pour la première fois, une entité américaine pourrait être poursuivie pour des faits commis en territoire étranger.
Après la sélection des jurés, lundi 9 juillet, le tribunal fédéral de Birmingham a entendu, mercredi, les avocats. Le défenseur de la compagnie, William Jeffress, a tenté de remettre les faits dans leur contexte. Les syndicalistes "ne méritaient pas de mourir, a-t-il dit, mais ce sont trois hommes parmi des milliers de syndicalistes assassinés en Colombie". L'avocat a jugé "incroyable" l'idée que Drummond aurait pu payer l'une des milices d'extrême droite pour assassiner les trois hommes. Quatre témoins affirment cependant que la compagnie a versé de l'argent et offert des voitures aux paramilitaires. "Les dirigeants syndicaux de La Loma se battaient pour obtenir de meilleures conditions de vie, a dit l'avocat de l'accusation, Herman Johnson : ils ne sont pas là aujourd'hui parce qu'ils ont été exécutés."
Le procès a été intenté en 2002 par une ONG de Washington, International Labour Rights Fund, et le syndicat des métallurgistes (United Steelworkers). Les associations ont invoqué une loi de 1793, peu utilisée, qui permet de poursuivre les citoyens américains devant les cours fédérales pour des faits commis à l'étranger. La compagnie de charbon Drummond est l'une des plus grandes du monde. Elle produit à ciel ouvert quelque 25 millions de tonnes de charbon chaque année.
Le 12 mars 2001, alors qu'ils revenaient du travail, les deux syndicalistes, Valmore Locarno et Victor Orcasita, ont été arrachés de l'autocar où ils se trouvaient avec les autres employés, par des hommes armés. L'embuscade a eu lieu près de la mine de La Loma. L'un des deux hommes a été immédiatement tué. Le second a été torturé avant d'être assassiné. Six mois plus tard, un autre responsable syndical, Gustavo Soler, qui était venu les remplacer, a à son tour été tué.
"ESCADRONS DE LA MORT"
Selon un rapport d'Amnesty International publié début juillet, la Colombie est le pays le plus dangereux du monde pour y exercer des activités syndicales : 90 % des assassinats de syndicalistes ont lieu en Colombie. Les tueurs sont généralement associés aux milices paramilitaires et aux "escadrons de la mort" formés dans les années 1980 pour aider les riches propriétaires terriens à se défendre contre les militants d'extrême gauche.
Outre Drummond, la Chiquita Brands est aussi concernée par la démarche des associations, mais elle a négocié un accord avec le ministère américain de la justice. L'entreprise aurait accepté, en mars, de payer 25 millions de dollars de dédommagements après avoir reconnu que sa filiale colombienne, Banadex, avait secrètement versé 1,7 million de dollars à des "escadrons de la mort" opérant dans les zones où elle possède des plantations bananières.
Corine Lesnes
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